Un récit choral de plusieurs corps qui font cœur pour en remanier les histoires grandes et petites, dans un acte d’émancipation et de ré-appropriation.
Les corps élastiques, comme ils s’étirent puis reviennent à eux même dans leur résilience. Ce sont de véritables palimpsestes de tous les petits traumas et grandes joies que l’on a vécus. Comme ils se remettent, toujours, jusqu’au jour ou plus. Soudainement.
Certaines grandissent, leurs corps s’étirent on dirait qu’elles veulent en sortir, elles crachent à la gueule de l’enfance et se précipitent dans l’adolescence. Parfois elles l’affament pour en freiner l’épanchage et la déformation et accélérer ainsi leur chute. D’autres, dans leurs corps empêtrés et empêchés essayent de composer avec leurs rigidités, de se faire plus légères et d’apprivoiser les douleurs. Et puis il y a ceux qui deviennent celles, qui depuis toujours ont la peau qui démange de ne pas épouser leur forme intérieure.
Et encore, ces autres habitées le temps de plusieurs mois par un être qui leur ressemble. Certaines sont en fusion, véritables poupées gigognes, pour d’autres c’est impossible même à imaginer et leur corps tente de le leur faire oublier.
Mon corps qui a porté, donné naissance, jusqu’où ira t il? « Quand est ce que mon cœur va s’arrêter, et le tien" ? me demande mon fils.
Les cœurs élastiques pou poum, pou poum qui survivent aux grandes peines. Le coeur et le corps ça tiraille entre le bonheur la joie et la peine. Comme ma voix qui dans les vocalises va chercher le grave, puis l’aigu, mon coeur balance la chamade, il s’arrime comme il peut. A force de travailler, la voix s’étire, grandit.
Est ce qu’on peut entrainer son coeur au malheur? L’élastique ça revient toujours, ça rebondit jusqu’au moment ou ça casse ; ça s’élargit, c’est fait de multiples variations de formes.
Les corps élastiques, comme ils s’étirent puis reviennent à eux même dans leur résilience. Ce sont de véritables palimpsestes de tous les petits traumas et grandes joies que l’on a vécus. Comme ils se remettent, toujours, jusqu’au jour ou plus. Soudainement.
Certaines grandissent, leurs corps s’étirent on dirait qu’elles veulent en sortir, elles crachent à la gueule de l’enfance et se précipitent dans l’adolescence. Parfois elles l’affament pour en freiner l’épanchage et la déformation et accélérer ainsi leur chute. D’autres, dans leurs corps empêtrés et empêchés essayent de composer avec leurs rigidités, de se faire plus légères et d’apprivoiser les douleurs. Et puis il y a ceux qui deviennent celles, qui depuis toujours ont la peau qui démange de ne pas épouser leur forme intérieure.
Et encore, ces autres habitées le temps de plusieurs mois par un être qui leur ressemble. Certaines sont en fusion, véritables poupées gigognes, pour d’autres c’est impossible même à imaginer et leur corps tente de le leur faire oublier.
Mon corps qui a porté, donné naissance, jusqu’où ira t il? « Quand est ce que mon cœur va s’arrêter, et le tien" ? me demande mon fils.
Les cœurs élastiques pou poum, pou poum qui survivent aux grandes peines. Le coeur et le corps ça tiraille entre le bonheur la joie et la peine. Comme ma voix qui dans les vocalises va chercher le grave, puis l’aigu, mon coeur balance la chamade, il s’arrime comme il peut. A force de travailler, la voix s’étire, grandit.
Est ce qu’on peut entrainer son coeur au malheur? L’élastique ça revient toujours, ça rebondit jusqu’au moment ou ça casse ; ça s’élargit, c’est fait de multiples variations de formes.
Définition de élastique : Propriété que possèdent certains tissus (muscles, artères, poumons, etc.) de se laisser distendre puis de revenir à leur forme et à leur volume primitifs lorsque la cause qui les a déformés a cessé d'agir.