à contre ciel 2011

texte

Des images qui sont déjà nostalgie, avant même d’exister. Sorties d’un album de famille qui n’existe pas encore. Les saisons passent et le temps aussi. Pas trop de bruit, ce n’est pas la peine, presque pas la peine de s’y arrêter, c’est si peu, des visages qui nous échappent, des bougies d’anniversaire oubliées. Le jour qui vient, comme un halo, nous grignoter un peu. On s’y berce, on se sent bien, même si parfois, derrière nos visages, comme des masques, on est seul. Des images, douces et amères, comme une caresse imperceptible, évanescentes, Comme un léger souffle derrière la nuque. On se retourne, et déjà, il n’y a plus personne.